l’abandon
aux frissons
des
caresses incertaines
pour
tromper la solitude
s’offre
à la maladresse
des
solitaires éperdus
de
manque et d’absence,
le
romantisme persiste
au
gré du hasard
et
des tourments
pour
exhumer
les
échos du vide
sous
un silence plein d’éloquence
°
mollesse
comme
une feuille séchée
dans
un vent d’automne
je
me laissais ondoyer
au
gré de mes incertitudes,
incapable
de décision
je
repoussai la fatalité,
je
laissais planer
le
doute
au
lieu d’assumer
mon
abandon
malgré le flou
Né en Bourgogne en 1986, Alexandre Nicolas a très tôt commencé à noircir des carnets sur
des coins de table. Avec la littérature, le cinéma est son autre passion, alors
il l'a étudié pendant 5 ans et un peu pratiqué. Désormais, il n'est pas rare de
le voir flâner et s'égarer dans les rues de Paris où il vit, travaille et
multiplie les expérimentations poétiques entre deux voyages. Présent dans les n°s
15, 17, 18 et 19
de Lichen.
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