Le détachement d’Han Chan
Plonger
Dans l’immobile beauté des lointains lumineux
Pérégriner
Nonchalamment sur les nuages repus
Inhaler
L’arôme glacial des neiges culminantes
S’alanguir
Au gré des feuilles de bambous qui frissonnent
Saluer
Les grues en route pour leur Scythie natale
Se dissoudre
Dans l'écume orange du couchant
Un
aut’coup !
Né « le vingt-deux septembre,
aujourd’hui, je m’en fous » et en l’an de la coquette biquette 1979, Asteln vit
actuellement à Besançon. Il pérégrine dans les poétiques, affectionne les créations
hybrides, est amateur de poésie chinoise et, sur un autre ton : « Rassemblons-nous dans la chênaie mixte ou
la forêt de bambous […] dessinons des oreilles aux pierres et aux bouteilles
[…] buvons tout vers en riant et servons de canne aux mots qui
titubent… » asteln.dotrabor@gmail.com. Il est
présent dans les n° 12, 13, 14 , 15, 17, 18 et 19 de
Lichen.
Une belle réussite toute en subtilité et ironie. J'aime beaucoup.
RépondreSupprimerJe lis en ce moment un livre sur Ryokan de Dominique Blain aux éditions Les Deux Océans, vous connaissez ?
Véronique Elfakir
J'aime beaucoup ces cassures, ce ton enlevé, ce regard. Beaucoup.
RépondreSupprimerOn joue à sauter de deux en deux :-)
RépondreSupprimerBien !
Quel rythme...
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