Panta Rhei
Elle est passée comme celle
Qui peut faire un bonheur
Une femme très comme il fleur
Timide et attentionné
Je ne l’ai pas cueillie, pas
sentie
Je ne lui ai pas collé pour
toujours
Des yeux rouges pour toujours
J’ai même chassé les insectes
Qui lui prenaient la tête
L’ai enveloppée dans mes grosses
mains
Contre les vents et les coups de
pluie
Jusqu’à éliminer l’ivraie
Qui se livrait aux jalousies
Mais elle a fané quand
même !
Né « le vingt-deux septembre,
aujourd’hui, je m’en fous » et en l’an de la coquette
biquette 1979, Asteln vit actuellement à Besançon.
Il pérégrine dans les poétiques, affectionne les créations hybrides, est
amateur de poésie chinoise et, sur un autre ton : « Rassemblons-nous
dans la chênaie mixte ou la forêt de bambous […] dessinons des oreilles aux
pierres et aux bouteilles […] buvons tout vers en riant et servons de
canne aux mots qui titubent… » Son
contact : asteln.dotrabor@gmail.com. Il est présent dans les n° 12, 13, 14 ,
15, 17, 18 et 19 de Lichen.
Que c'est beau ! <3
RépondreSupprimerOui, beau, simple et si touchant !
RépondreSupprimerPeau de vache !
RépondreSupprimerPeau de fleur ...
RépondreSupprimerUne jolie fleur... qui n'avait pas de peu de vache... pour la faire ruminer... mais un poète pour la garder
RépondreSupprimerUne jolie fleur... qui n'avait pas de peau de vache... pour la faire ruminer... mais un poète pour la garder
RépondreSupprimer