Capitales
Il est des capitales de la couleur
Et puis Paris
Souterraine capitale du gris
Ombre pour ceux qui ne furent que l’ombre
Là-haut en surface l’hiver le bruit
Et puis la bouche du métro
Accueillante à s’endormir
Glissante à en mourir
Faïence froide de l’oubli
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Fragrances
Mémoire à la
mer
Parfums
Délogés de leur
bouteille
L’ancre des
mots a remonté la pierre
D’anciens
ricochets
Charles Orlac, né en
Italie en 1953, a vécu sa jeunesse dans le sud de la France avant de
s'installer à Paris en 1980. Agrégé de musique et diplômé d'une maîtrise
d'italien, il partage son temps entre l'enseignement, son activité de musicien
et l'écriture. Son recueil de poésie « vie d'origami et autres
pliages » est paru chez Edilivre (septembre 2016) https://www.edilivre.com. Présent dans les n°s 8, 10, 13 et 14 de Lichen.
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RépondreSupprimerA chacun son Paris, personnellement je suis en accord avec ces mots.
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