Des mouvements perdus
tremblent ;
toujours les mêmes
renoncements.
°
Tu te désoles parce
que je te regarde
Une ombre danse
l’obscurité.
Elle fait une
entaille sur la peau de mes rêves.
La respiration,
allongée dans la
clarté du ciel
n’est pas le sujet.
°
Le corps de la
rencontre
Tes yeux vides sont
étreints dans mes gestes.
Une vie que je ne
connais pas se prolonge en dehors de moi.
L’inengendré se
couche au pied de ton nom,
tout bas.
Gaëlle
Boulle écrit : « Je n'ai jamais su
me présenter ; c'est pourquoi mon écriture, dans ses traits, me représente et
me trace. Me trait-e-. Le vide et l’invisible qu'emprunte le corps, est mon
thème. Plus prosaïquement, après de lointains voyages, et une formation
d'anthropologue, puis d'autres voyages moins géographiques, je suis à ce jour
psychanalyste à Amiens. » C'est sa première apparition dans Lichen.
Votre écriture, si je puis me permettre, a le goût de l'intime. J'y ressens presque votre respiration...
RépondreSupprimerTrès belle écriture - Anne C
RépondreSupprimerMon écriture est à la recherche de ses mots.. Merci pour vos commentaires.
RépondreSupprimerVotre est cri, et celui qui se t'es.
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