Gaëlle Boulle


Des mouvements perdus tremblent ;
toujours les mêmes renoncements.

°

Tu te désoles parce que je te regarde

Une ombre danse l’obscurité.
Elle fait une entaille sur la peau de mes rêves.
La respiration,
allongée dans la clarté du ciel
n’est pas le sujet.

°

Le corps de la rencontre

Tes yeux vides sont étreints dans mes gestes.
Une vie que je ne connais pas se prolonge en dehors de moi.
L’inengendré se couche au pied de ton nom,
tout bas.








Gaëlle Boulle écrit : « Je n'ai jamais su me présenter ; c'est pourquoi mon écriture, dans ses traits, me représente et me trace. Me trait-e-. Le vide et l’invisible qu'emprunte le corps, est mon thème. Plus prosaïquement, après de lointains voyages, et une formation d'anthropologue, puis d'autres voyages moins géographiques, je suis à ce jour psychanalyste à Amiens. » C'est sa première apparition dans Lichen.

4 commentaires:

  1. Votre écriture, si je puis me permettre, a le goût de l'intime. J'y ressens presque votre respiration...

    RépondreSupprimer
  2. Très belle écriture - Anne C

    RépondreSupprimer
  3. Mon écriture est à la recherche de ses mots.. Merci pour vos commentaires.

    RépondreSupprimer
  4. Votre est cri, et celui qui se t'es.

    RépondreSupprimer