Caresser
ce vide qui me fait vivre
Entrer
dans l’avenir à modeler
Cette
grotte pleine de vent où je me vole
Envol
du geste et de la parole où je me retrouve
Dans
le sifflement doux et lent indifférent à toute velléité
Glisser
sans soubresauts et ne rien pénétrer
Avalé
de cet uni-V-air si cher à mon être
*
Un appel dans la brume douce
T'étrangle
la sensation d'où corps
S'immerge
en la mémoire du devenir
Un
couple d'années éperdues
Surgit
de l'oubli survécu
Rougeur
orangée des soirs d'été
Mer t'y répand au passage d'hiver
Sous ces gestes ancestraux sans cesse répétés
Aux surfaces dérangées
qui changent ta parole
En un flux ininterrompu de sonorités amalgamées
Né en 1953 à
Rochefort sur mer, Gérard Leyzieux écrit principalement de la poésie. Primé à
plusieurs concours français et internationaux, il publie ses textes dans des
revues imprimées, tant en France qu’à l’étranger. Il publie ses mots modelés à
l’émotion dans la mobilité du son également dans des revues électroniques et
contribue régulièrement à plusieurs sites dédiés à la poésie. Présent dans les
n° 19, 20, 21 et 23 de Lichen.
L'intériorité peut être en interaction avec les éléments du monde, vous en donnez la confirmation d'abondante et profonde manière. Les quatre derniers vers me retiennent particulièrement par cette sorte d'exposition, dilution ?, du destinataire de votre parole (vous-même ?)dans les mouvements littoraux .
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