Le
Birkini
Elle resplendit
Dans son Birkini
Moulant ses implants
Turgescents blancs
Elle rougit
Dans son Birkini
Ligotée dans des bigoudis
Dans son Birkini
Moulant ses implants
Turgescents blancs
Elle rougit
Dans son Birkini
Ligotée dans des bigoudis
Au goût de poésie
Elle rosit
Serrée dans son Birkini trop petit
Et se file un torticolis
Sur talon sans chichi
Elle serre ses lèvres
Et ses paupières de rimmel
Elle roule sur la grève
Coule ses mamelles
Elle plonge sans jarretelle
Ficelée dans la dentelle
De l’écume de lune
Qui lui lèche son costume
Elle rosit
Serrée dans son Birkini trop petit
Et se file un torticolis
Sur talon sans chichi
Elle serre ses lèvres
Et ses paupières de rimmel
Elle roule sur la grève
Coule ses mamelles
Elle plonge sans jarretelle
Ficelée dans la dentelle
De l’écume de lune
Qui lui lèche son costume
Sa silhouette aquarelle
Dessine un parallèle
Avec le désir posthume
Plombé comme une enclume
La vague bleue l’assaille
Lui arrache le tissu
La livre aux mailles
Du filet à la merlu
Tel un origami
Le pêcheur éberlué
Saisit le Birkini lacéré
Voit la demoiselle ramollie
Il ne croit pas au paradis
Et brandit sans un bruit
Le manteau de la nuit
Pour couvrir cette folie
Kate Bise de Ruine se présente ainsi : « L'écriture est ma colonne vertébrale, j'anime des
ateliers d'écriture à côté de Rennes, j'écris des poèmes et je fais de
l'aquarelle ; je suis une femme Iquaiha
: superpositions d'hypothèses et montée de travers ! ». C'est sa première
apparition dans Lichen.
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