Marc Meyer


Ces bouts rimés
Posés près du sol des hangars
Où passeront tous ceux
Qui ne sont pas là pour te voir
Sont un non-sens
À la fabrique des candélabres
Mes wagons bleus vacillent
Tenir debout est un exil
Va-t'en malheur
Je ne veux plus te voir
Ne viens plus obscurcir
Mes jours et le nom de mes heures
Va-t'en donc pousser ton souci ailleurs
Don du mais










Marc Meyer qui n'a pas souhaité rédiger une notice biographique (« je ne saurais qu'en dire, je reste là sans voie »), est présent dans les n°s 14 et 15 de Lichen

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire