Fin août
Inventorier les
invendus, à l’insu de ses faillites ?
Déconseiller le
sang quand il s’endette, c’est
agender son
tracé, catastropher la pourriture.
Tu as fermé, tu
avais les clés. Je n’étais
que l’hébergé,
l’éboueur ébouillanté.
Tu m’as réduit
à un tousseur de gringue, un tapisbrosse
où viennent
s’essuyer les pieds-plats,
convaincus du
boisement boiteux de leur chausseur.
Ma « Vierge
rouge », j’ai « brisé ma longe » fin août,
dans une phrase
où le vomi n’était pas court-vêtu.
Préfacée par Ben Vautier en 1991 et illustrée par Hervé Di Rosa (un des fondateurs de la « Figuration Libre »), la poésie « Body Bags » de Pascal Uccelli est un bouillonnement constant. Il n’a jamais cessé d’écrire, d’engager le combat. À Marseille, où il est depuis quelques mois visiteur de prison (au centre pénitentiaire des « Baumettes »), et où il anime aussi un atelier d’expression : « Défonce ta Rame » avec Philippe Courty, artiste graffeur rouennais. En Espagne, à Valencia, où il a ouvert et tenu pendant presque trois ans un Café Théâtre : « El Tintero », espace dédié à la culture « underground », à la peinture, la musique, la poésie. Il a autoproduit en 2017 son premier EP L'écriture sans calmants... Poésie Body Bags, dans lequel l’artiste espagnol Javier Corcobado a mis en musique un de ses poèmes. Son nouvel album Aux premières grives est disponible : https://auxpremieresgrives.
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