Lacrymots
Paris pleurait
de rire
sous le
lacrymogène
et
Hanoi se
drapait de napalm.
Sous les pavés
nous ne trouvions ni la plage,
ni le jouir
sans entraves.
Mais nous
allions à l'amble
vers Mazar y
Sharif,
Kaboul, les
îles de la Sonde,
très éperdus
d'air
à dessiner des
moutons.
Nous voulions
que nos secondes
fassent la
nique à l’éternité
et
nos diabolos
lysergiques
nous tenaient
les yeux ouverts.
Aujourd’hui
À Katmandou on
boit du Coca,
et
comme dirait
Nabila : « alors allô quoi »
Paul Polaire : « Que dire de soi-même sans tomber dans la
complaisance ? », écrit cet ancien cancre (ce dont il se dit « presque
fier ») qui a été successivement palefrenier dans les
écuries d'Augias, dresseur de poulpes dans un cirque, fille de salle dans une
cage aux folles et, présentement, gonfleur en chef dans une usine à gaz —
sans omettre une brève période d’intérim au cours de laquelle il fut derviche
tourneur fraiseur chez Renault. « Je n'ai pas eu une vie facile »,
ajoute-t-il humblement. Présent dans les n°s 9, 10, 11, 16, 17, 18 et 19 Lichen.
Bien vu. Aujourd'hui, on pourrait en pleurer aussi.
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