Richard Roos-Weil


Novembre est sans nom
Il lutte contre les mauvais présages
La longue chevelure rêche des sorcières

Les Hourra ! les qu’ils vivent !
Qu’il entonne pour faire chœur à notre détresse
Nous enfoncent dans une terre sombre gorgée d’eau

Même si l’aquarelle avec son pinceau et son papier buvard
Est aussi pleine de sous-entendus
Mieux vaut ne pas s’habituer à la tombée du jour
Et éclairer de touches de pluie
Et de variantes de couleurs
Le désordre apparent des images
















Médecin hospitalier, Richard Roos-Weil exerce à l'hôpital Avicenne de Bobigny, où une nécropole gauloise a récemment été découverte. Cette proximité de services médicaux en activité avec des tombes funéraires gauloises mises à jour par les archéologues l'avait amené à écrire une suite (« Le chant des lices ») qui appartient à la seconde partie d'un recueil intitulé Le parvis des ombres qui est en cours de publication aux éditions Encres vives. Présent dans les n° 18, 19 et 20 de Lichen. Ce poème est extrait de Où se situe la douceur.

1 commentaire:

  1. C'est très beau.
    Pouvez vous me contacter svp ? Voir adresse sur mon site annelauricella.fr/contact Pour participer à une soirée poésie dans l'atelier du "Lieu improbable". Je vous en dirai plus. Merci
    Cordialement
    Anne Lauricella

    RépondreSupprimer