Sans titre
À quelle danse se livrent nos âmes
qui font un bruit doux sur le toit ?
comme des amants dont l'histoire n’a plus d’âge
on les entend fuir puis par peur de trébucher
dans l’épaisseur du jour
lentement revenir sur leurs pas
si elles pouvaient taire la fin
et décrire ces notes
qu’on laisse en marge des jours
comme une pousse du vent
une goutte de rosée
qu’on ramasse
Médecin hospitalier, Richard Roos-Weil a écrit « Le chant des lices »
en référence à la découverte d'une nécropole gauloise dans l'hôpital Avicenne
de Bobigny où il exerce, car il avait été troublé par la proximité de services
médicaux en activité avec ces tombes funéraires gauloises que les archéologues
déterraient. Ce poème appartient à un recueil intitulé Le parvis des ombres (dont des extraits ont été publiés en juin
2017 dans la revue ARPA et en
intégralité dans la revue Traversées
en mars 2017). Présent dans les n°s
18, 19 et 20 de Lichen.
Quoi de plus normal pour un poète de croire en l'existence de l'âme puisque c'est elle qui le guide pour écrire?
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