Robert Latxague


…Des fests y vaut

On passe d’un terrain vague
Au cœur d’une ville neuve ou vieille
Envieuse derrière ses murs à se dévoiler soudain
Se streaptiser
Pour mieux goûter
Au festin nu des agapes de l’été dieu triomphant
Liquide solide de toutes formes toutes couleurs
À consommer en temps moderne ou mode
Immodéré
Être et avoir l’été
Festivalier
Voyage jouissif impertinent bien sûr
Au bout de la course de nuits tant et tant fauves
Lumières
À en perdre le souffle
A quêter sans relâche
Le frisson frais du plaisir
Haletant
Ne plus penser à la course du temps
L’origine du monde
Entendre, voir, découvrir
Les jaillissements de l’homme/femme faisant
Seul(e)
Face à l’instrument
Il ou elle joue
Il ou elle en chante
Comme par enchantement
Un dix cent mille egos alarmés
Sèchent leurs larmes de crocodiles domptés
Festivaliers désarmés
En guise de port d’âme
Citoyens de la musique monde
Récitants résistants de théâtres d’ombres
Ancrés dans le bien être confort d’un port d’attache
Qui fait tâche et s’étend d’autant
En phase de
Point d’orgue
(Hors) de (toute)
Barbarie
Sous seule influence
Du lobby du tout vivant




Né à Bayonne une année olympique, Robert Latxague est gascon et journaliste ; ses passions : jazz, rugby, aficion, océan, vins, tours du monde, écritures ; deux ouvrages parus : Le jazz et la photographie (éditions Comp’Act, 1995) et Le Meccano des lettres pas mécaniques (éditions Thélés, 2014). Présent dans les n°s 2, 5, 10, 13, 14, 15, 16, 17 et 19 de Lichen.

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