Entomologistes
Tu as cherché ailleurs
Ce qui n’était qu’ici et
maintenant
De tes erreurs et questions
Un chemin de vie a surgi
Illusions après illusions
Les masques sont tombés
Jusqu’au cœur pur de l’être
En ces matins joyeux
Comme un nouveau départ
Des pas déchus du rêve
Surgit un chant blessé d’espoir
L’art ne serait-il que
l’empreinte
D’une enfance jamais assouvie
Désormais tu prends acte
Du bruissement des jours
Collectant l’infime ressac
De l’existence
Paroles fragments sensations
Entomologiste du sensible
fugitif
Ce sentier d’herbes folles
Et de doutes
Où la parole s’offre
Comme une dernière offrande
Docteur en littérature, enseignante et
psychanalyste à Brest, Véronique Elfakir a publié un recueil de
poèmes Dire cela (L’Harmattan, 2011), un essai sur la
poésie Le ravissement de la langue : la question du poète et Désir
nomade, qui porte sur la littérature de voyage. Présente dans les n°s 10, 11
et 22 de Lichen.
Oui la parole (ou toute autre montée des profondeurs)survit au dépassement de l'art (d'écrire, de peindre,... de vivre...)car elle ne sert à rien d'autre que d'être offerte. Pensée suscitée par les lectures de votre beau poème en "sentier d'herbes folles et de doutes" dont je vous rmercie.
RépondreSupprimerOui, pour moi la parole est une offrande, c'est ainsi que je vois les choses .....Merci Clément de me lire aussi régulièrement et de me faire part ainsi de votre ressenti. Amicalement
RépondreSupprimerTellement juste et sacrément bien écrit !
RépondreSupprimerMerci pour ce poème qui sait toucher la cible.